samedi 19 janvier 2013

Attention à la marche...


J’avais cru à la fin des soucis et à la légèreté.
J’avais pensé que tout reprendrait son vol.
Peut-être que c’est normal, cette période de vide.
En même temps les derniers évènements ne m’aident pas.
Au mois d’Août j’ai senti la fin de la galère. J’ai posé un fardeau.
J’ai regardé autour de moi le monde que je ne voyais plus depuis si longtemps. J’ai amorcé un retour.
Changer d’endroit, prendre les choses avec plus d’énergie, soigner les petits mots qui traînaient depuis toutes ces années.
Parfois quand la somme de choses à faire est énorme on recule un peu devant tout ce qu’il faut entreprendre. On repousse.... un jour ....deux jours. La vie met les bâtons dans les roues et pof ! On se dit qu’on a fait un faux départ…
Alors en ce début janvier je me regarde un peu et je n’aime pas trop ce que je vois de moi.
Pas parce que j’ai trop grossi depuis trop longtemps….
Pas parce que je me maquille vite fait le matin ou pas.
Pas parce que je ne prends pas la peine, le temps d’aller voir un coiffeur et que la pince miracle ou l’élastique magique règlent tous les matins le problème. Et que ce n’est pas non plus la cata.

Tout simplement parce que je me sens sans forces et sans envies. Peut-être que ça revient petit à petit. Je ne sais pas. J’avais toujours dit "quand on s’en sera sortis on aura besoin d’un bon psy."
Alors là je crois qu’on y est. Le nounours le refuse, la lutine le réclame. Moi je sais qu’il va falloir.
Parce que je vois bien que le redémarrage ne se fait pas. Parce que je vois des enveloppes que je n’ouvre pas, ou que j’ouvre et que je transporte chaque jour de chez moi au bureau et du bureau à chez moi en disant à ma conscience « aujourd’hui tu règles ça ». Et dans la journée, la même conscience me dit « Tu es la pour bosser et pas pour régler tes formalités administratives, pour appeler la sécu et compagnie », et le soir le cabas repart aussi plein que le matin. Parfois cinq minutes ont suffi à faire rentrer un problème dans la case REGLE. Parfois un simple coup de fil a fait que tout s’est compliqué incroyablement. Je le prouverai dansla prochaine note.
Il faut que j’arrive à redémarrer. Je dois retrouver le petit fragment d’énergie qui reste en moi pour rallumer l’étincelle.
Si je ne le fais pas, j’ai peur que la dépression m’envahisse. Je n’en ai pas le droit. Je ne m’y autorise pas. C’est pour ça que je le dis ici. L’exprimer peut m’aider à lutter.

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