samedi 28 avril 2012

Elle est à nous tous cette fête mais surtout pas à lui ni à elle...


C’est qui ces petits, ces sans grade qui intéressent tout à coup note Président sortant ? Est-ce que ce sont les mêmes que ceux dont parlait Jean-Marie au soir d’un certain 21 avril ?
Je voudrais bien qu’une définition de « petit et sans grade » soit donnée.  
C’est dit avec un tel mépris compassé !!! Non monsieur le président, vous ne savez pas parler au peuple de France. Parce que quand vous l’avez en face de vous, vous le traitez de pauvre con. Quand vous voulez vous « joindre » à lui le premier mai, vous lui envoyez à la gueule qu’il y a les vrais travailleurs et les faux. Si les vrais c’est ceux qui ont leur Rollex au poignet à la cinquantaine, certainement que vous n’en croiserez pas beaucoup dans un défilé du premier mai. Parce que non cette fête n’est pas la propriété du PS, ni la fête du FN, et pas plus la votre. Elle est la fête des luttes de ceux que vous appelez sûrement les petits et les sans grades… Un peu d’histoire pour vous monsieur le président :
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge (*).
Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.
C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !
En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....
Ne pontifiez donc plus Mister Président, on ne vous écoute plus, et nous on s’adresse à vous et on vous dit « DAGAGE !!!! »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire