mardi 27 septembre 2011

Je l'aurai un jour je l'aurai....


Oups et gloups… Petit gargouillis dans les tripes…
Je viens de finaliser ma candidature pour un poste de gestionnaires de collections qui enfin est officialisé chez les narkeos. Dossier, CV, lettre de motivations, le classique. Relu 100 fois le dossier, soumis à trois collègues de confiance, et enfin revu et corrigé et oui, il faut se décider, et finir par cliquer sur « envoyer message »… Advienne que pourra.
Comme une sensation de déjà vu. Puisque j’ai déjà postulé à deux postes avant que je n’ai pas eus.
C’est d’ailleurs une particularité je crois de notre boîte que de créer des postes qui existent déjà. Les agents occupent des fonctions, des mois voire des années, puis un jour on donne un nom au poste qu’ils occupent. Et là, c’est le branlebas de combat, on met en place des recrutements, des fiches de postes, on organise un concours, des sélections, des entretiens enfin tout le toutim. Alors que quelqu’un est déjà dans la place depuis longtemps et qu’il a fait ses preuves puisqu’il n’a pas été viré.
J’étais depuis une quinzaine d’années au même poste quand c’est arrivé la première fois. Mais grâce à la pression des syndicats le recrutement se fit par concours externe. Je me suis fait éjecter après l’oral.  Ca m’a permis de prendre une voix professionnelle différente et finalement ce ne fut pas un mal.
Quelques années plus tard, me voilà mettant en place un service de documentation pour les narkeos. Mais avec sur ma fiche le qualificatif : mission ponctuelle. En effet, le poste n’existait pas. Tout le monde est heureux et satisfait de cette nouveauté et quand le poste est créé, à nouveau il est ouvert en externe. Je passe les pré-seléctions, les entretiens, et me voilà dans le trio de tête final. Les deux autres sont deux jeunes sortis de la fac diplôme en poche. J’ai un peu forcé sur mon côté rebelle à l’entretien, affiché des idées loin de ce qui est raconté à la fac… Game over. Le doc, est un jeune homme fort gentil mais qui ne sort pas beaucoup du cadre, ne prend pas de contacts avec l’extérieur, en tout cas qui ne fait pas de vague. Et me voilà qui bifurque sur ce que je fais actuellement, bichonneuse d’objets sortis de terre.
Aujourd’hui je me sens vraiment à ma place. Mais voilà, ma place est mise à prix. Cette fois-ci seuls les internes peuvent postuler.
Il paraîtrait que j’ai les faveurs de mes collègues, que tout le monde attend ce poste pour moi. Mais j’essaie de ne rien écouter.
Un clic a balancé mon dossier en trois secondes. Il me faudra attendre quelques semaines avant de savoir si je file à Paris pour les entretiens … ou pas.
Inch allah…

3 commentaires:

  1. Si tu files à Paris, tu fais un signe avant ? heure-bleue....

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  2. en vous souhaitant bonne chance

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  3. Je ne comprends pas bien ce que tu fais mais je te sens motivée .....alors je te dis M....e

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