lundi 2 mai 2011

Une pépite de la vie...

Parfois il faut s’accorder la paresse. Il faut s’accorder des moments de vie que l’on pourrait regretter de ne pas avoir saisi au vol. Il faut regarder vers le soleil, se dire que la journée est belle, qu’on respire bien et qu’on s’est réveillé avec juste l’esquisse d’un sourire sur les lèvres et que ça pourrait durer encore.


Mercredi en fin d’après-midi, soeurette courage et ses grands tdc ont débarqué avec valises, guitare, ordi, I-phones dans notre nouveau home sweet bordel. C’était bon de se retrouver. On ne s’était pas posées ensemble depuis presque un an. Presque tous ensemble avec nos enfants. Il manquait bien sûr la gazelle, qui persiste dans son retranchement familial. Elle s’inflige son propre exil, ne veut pas en sortir, tant pis pour elle. Un jour peut-être…

J’avais prévu de prendre une petite journée de rtt vendredi, pour profiter d’un moment familial partagé.

Jeudi matin, quand le réveil a sonné, j’ai eu envie de partager le moment du petit dej’ avec ma sœur. Alors j’ai traîné un peu en attendant son réveil. Le grand TDC était déjà parti en train pour Paris, vivre sa vie. Mon nounours tdc était lui parti au collège. Il ne restait que des filles dans la maison. La lutine devait partir au collège. Sa cousine, hypokhâgneuse devait se plonger dans les bouquins.

J’ai pesé quelques minutes le pour et le pour, j’ai envoyé le contre loin de mes pensées. Et j’ai décidé que cette journée était à nous les 4 filles. Traîner un peu, se raconter plein d’histoires, s’épiler, se maquiller, se passer des fringues, raconter à nos filles nos histoires de nous à leur âge. Petit coup de fil au bureau pour dire que la journée était trop belle pour venir compter des tessons. Autre coup de fil au collège pour excuser la lutine… Séchage accordé exceptionnellement. Vers 11 heures un long petit dej’ en terrasse à Saint Mich avec frérot, lui aussi en congé. Un moment de rires, de retour à nos moments complices de l’adolescence, de plaisanteries que nous sommes seuls à comprendre. Des amis de frérot défilent devant nos cafés, rient de nos bêtises, et de la tendresse de ces vieux adulescents et de leurs adolescentes si jolies.

Deux jours ainsi passés, du soleil plein les rues, mais aussi du soleil en nous. Un sourire comme quand on avait ces 20 ans, nos parents, pas d’enfants, si loin.



Même pas en moi l’idée que j’ai mal fait de ne pas aller travailler, et d’avoir fait sécher la lutine.

Parce que ça le valait bien.

1 commentaire:

  1. tkt c'était trop bien lol... mdr pendant 2 jours (avec mes insultes et mes gaffes légendaires, si tu vois ce que je veux dire)mais bon, trop court...

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