dimanche 6 février 2011

The cherry on the cake...

Comme le petit plus de monsieur Plus de Benenuts, comme une cerise en plus sur une Fôret Noire, comme une goutte d’eau aussi dans un vase déjà plein à ras bord, comme le bouquet du feu d’artifice final…


Mon corps a décidé que ces mois de maltraitance, ces privations, ce froid, ce stress, il les a assez portés. Il n’en veut plus, il n’en peut plus. J’ai envie de lui dire Qu’il n’a pas le droit de me trahir. Il doit me porter encore. Je sais bien que le froid tous ces derniers mis, l’a rendu douloureux. J’ai fait semblant de ne pas entendre mon arthrose cervicale, j’ai grimacé aux douleurs et essayé de tourner ma tête plus lentement, je n’ai pas fait les séances de kiné prescrites, qui m’auraient soulagée certes mais qui auraient aussi soulagé mon compte en banque. Tout comme j’ai ignoré mon genou douloureux, avec sa patella capricieuse, et qui m’aurait certains matins faite hurler quand je descendais les escaliers. Tous ces jours j’ai pensé que le lendemain la douleur aurait disparu. Et ce fut le cas, un jour avec un jour sans…Durant tous ces derniers mois.

Alors cette semaine comme pour me dire son ras- le-bol, il a fait un petit package, une sorte de smartbox, avec de tout un peu, lundi ma patella et mes cervicales se sont réveillées de concert, en compagnie de douleurs terribles à l’estomac. J’ai monté et descendu les escaliers marche à marche, pas à pas, tout doucement à chaque fois, et j’ai emmitouflé mon cou dans des écharpes en laine. Mardi j’ai passé de longs moments dans mes toilettes croyant y soulager des spasmes glaçants. Puis je m’écoulais de fatigue enroulée dans mes couettes et mes polaires sans pouvoir réagir aux disputes des tdc ni aux miaulements de chabada qui voulait sortir. Mercredi m’a épargnée alors j’ai travaillé jusqu’ vingt heures... Mais jeudi, les vacances étaient terminées. Patella, cervicales, estomac étaient sur leur 31, et avaient invité une petite légère douleur dans la gorge, qui fut discrète à souhait. Elle s’installa seule vendredi alors que les autres m’avaient quittée. Juste accompagnée d’une paupière gonflée par un plantage de griffe de Chabada. Une échappée un peu violente dans la nuit, et me voilà décorée, sur le nez et l’œil. Charmant…

Est-ce le froid-chaud, le bain et re-bain, les deux heures à attendre le nounours chamallow à l’entraînement de foot, dans la voiture, est-ce tout à la fois, est-ce une vengeance de ce corps mal-écouté, ce matin, j’ai comme un poignard dans la gorge. Ca brûle, c’est sec, douloureux, juste à gauche, bien bien localisé. Cette nuit je me suis réveillée dix fois pour boire et essayer de d’éteindre ce feu. Ce matin j’ai tenté le thé chaud au miel et au lait, mais rien ne fut magique. J’annulerai donc la sortie au Pyla prévue avec les zamiszomos qui voulaient me faire prendre l’air de la mer, et bruncher sur la côte. De toutes manières c’est financièrement plus raisonnable, j’aurais refusé qu’ils paient le brunch. Alors je vais rester au chaud, et boire des thés chauds, en attendant demain. Faire venir le médecin un dimanche, ça ne rigole pas au niveau des tarifs, on sent bien passer la douleur ces jours là. Demain matin j’irai voir ma petite toubib à 23 euros. Finalement avec juste une angine je m’en tire à bon compte. Mais aujourd’hui je crois que je vais déguster cette cerise-là sur ce gâteau-là.

1 commentaire:

  1. Si tu as mal à l'estomac, c'est pas surprenant, mon fils a plusieurs ulcères liés au stress, ton mal de gorge peut venir de lui, si tu souffres trop, tu as le droit d'aller aux urgences !!!

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