samedi 31 juillet 2010

Ceci n'est pas une pipe ceci est un résumé...

J’ai déjà raconté je crois un peu plus avant qu’en tant qu’ addicted au lien social virtuel, je sévissais maintenant sur un site appelé OVS (on va sortir, pour les béotiens).
Hier soir la sortie se faisait chez moi, dans le cadre d’un groupe formé par quelques uns genre club de lecture. C’était la soirée bouquin ter, et j’ai fait le plein. Dix invités, 21 livres présentés, des cakes salés, des verrines, du far bretons, de la sangria, du vin, des canelés, de 20 heures à deux heures du matin. Et en tant qu’organisatrice de la soirée, la lourde charge de faire le compte rendu de tous les livres présentés.
Peut-être que les passant d’ici apprécieront de partager mes découvertes.
Je livre donc le compte-rendu, comme je le leur ai livré aujourd’hui.

Bon alors les amis, je bosse depuis deux heures du mat moi, et j'avoue que les deux voire trois voire 10 petits verres bus hier soir, ne m'aident pas beaucoup. Heureusement que j'avais mon ami le carnet et que c'est si mal écrit que je ne comprends plus rien de rien à ce que j'ai noté. Mais je m'y suis remise depuis mon réveil et je vais vous la faire en plusieurs fois sinon je ne rentrerai pas dans la case, je vais encre dépasser de la marge blanche et finir par me faire virer de ce site... Et comme je suis quelqu'un dont le principal souci dans la vie est de bien rentrer dans la bonne case au bon moment au bon endroit, je vais vous mettre deux par deux et vous faire un genre de feuilleton de la soirée bouquin. Parce que dix personnes c'est beaucoup et quand elles ont en plus la gentillesssssssssssssse de venir(suivez mon regard....) avec trois bouquins, nous frisons le C'EST TROP !!!
Allez sans rancune les filles ( suivez encore mon regard, et si je regard à gauche, ça ne veut pas forcément dire que je mens...)
Je vous fais le premier épisode et je me remets au boulot.

PREMIER EPISODE
Pour madame stéphaniiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, blanche robe et bronzage insolent, pas moins de trois bouquins, la gourmande !!!
Lors de la dernière soirée elle nous conta l’histoire de la dame qui collectionnait les frigos.
Aujourd’hui elle resta sobre… puisque elle nous présente l’histoire de l’homme qui devient sa femme, de l’ours qui est dans le jardin et qui en fait est un chien pervers et homo….

Mari et femme (Régis de Sa Moreira) c’est un peu comme si un jour à force de dire aux autres « mets-toi à ma place », une bonne fée vous écoutait et vous prenait au mot. Et voila qu’un matin, vous, romancier pas très inspiré, vous retrouvez dans le corps de la femme que vous alliez quitter…. Redistribution des cartes, tout change, tout est inversé.
Mon chien stupide (John Fante) nous plonge dans l’univers sombre mais décalé de Fante. Un romancier, oui encore, qui réalise que ce qu’il a pris pour un ours dans son jardin est en réalité un gros chien, pas très futé, affublé d’une fâcheuse tendance à ne renifler que le c… des hommes, celui des chiens, et à vouloir absolument les sodomiser tous !!! Là non plus, ça ne va pas très fort entre monsieur et madame, et ce n’est pas l’arrivée de ce chien-pédé-obsédé qui arrangera les choses…
Des passages lus, j’ai retenu des mots graves et sombres, un univers plein de noirceur, dont seul ce chien pervers peut sauver la famille…
La polka des bâtards (Stephen Wright) est un gros pavé échevelé des propres main de Stéphaniiiiiiiiiie de dizaines de post-it tellement qu’elle l’aime tellement qu’elle a pas tout compris certaines expressions…. Dans l’Amérique de la guerre de sécession, le jeune Liberty Fish, fils d’abolitionnistes, d’abord engagé dans les troupes nordistes, mais il « lâche l’affaire » en cours de route, pour faire sa route vers la découverte de ses origines et l’histoire de sa famille. Il semble que plus que le propos qui pourrait nous faire penser à un autre « Autant en emporte le vent », le style de l’auteur, son vocabulaire (voir les post-it de Stéphaniiiiiiiiiiie) donnent une saveur particulière à ce roman. A découvrir je crois et si vous avez envie d’en savoir plus à écouter : « France Culture, La fabrique de l’histoire du 2 juillet dernier » qui fait le pitch cent fois mieux que moi.
Perso pour moi et ça n’engage que moi, trois bouquins à ne pas rater…

Je n’en dirai pas autant de bouquin suivant … L’enfant en héritage (Ashley A Shelley)La lectrice, en la personne de notre petite cerise préférée, qui tout spécialement pour nous faire plaisir prit son petit panier un beau matin pour aller faire achat chez son bouquiniste préféré situé à Mérignac dans la Gironde dans la France de notre beau pays, d’un roman qui la séduisit par sa 4° de couv’. Elle était contente la petite Emi……Euh Mélanie avec son livre à 1,50 euros et elle rentra illico chez elle pour s’immerger dans cette histoire de mère porteuse qui nous dit-elle de sa propre bouche à elle, prend sa source dans la plus riche famille française de France ! Et ça ce n’est pas rien, car elle dut s’accrocher aux spermatozoïdes et même aux ovules, vaillamment dirais-je, pour venir à bout de ce sacré bouquin… Héroïque, elle lut page après page, la sale histoire de cette pauvre famille riche de France à laquelle il arrive que des embrouilles à cause des spermatovules… Et c’est épuisée mais rayonnante malgré une nuit de folie à la Calle Ocho, qu’elle parvint à nous faire un résumé de cet embrouillamini frico-sexuo-sentimentalo et certainement très très chianto.
Bref, et c’est la petite cerise qui le dit : « Ne l’achetez pas, ne le lisez pas, fuyez le !!!! ». Alors merci Mélanie pour ton courage et ta persévérance….

EPISODE DEUXIEME :

Dans l’ordre da passage le deuxième épisode fera intervenir Pollux, socquettes blanche de rigueur, tupperware perso, et livre aussi bien lissé que sa jolie mèche qui lui balaie le front et souligne le bleu de ses yeux…. Oh mais du calme je me prends pour Ashley A Shelley, moi (voir épisode précédent) !!! et nous poursuivrons avec Emilie, son chat plume, dévoreur de flan à la poire, son KO-OK un peu hasardeux, et ses non pas un pas deux ni trois mais bien quatre bouquins.
Sur la route (Kerouac)
Le jeune blondinet mais néanmoins un tantinet délinquant de la route, sortit de son sac à dos un classique des classiques, qu’il nous conta, « LUI » par le détail. Ce ne fut pas un résumé mais une vraie présentation, une belle présentation, fidèle à l’histoire mais parsemée élégamment, discrètement de bribes de son ressenti, de son vécu personnel.
Ce Kerouac là, il ne l’avait jamais lu, et il s’est fait un devoir de s’y coller, comme un passage obligé pour un lecteur digne de ce nom. Et il a eu du mal notre Pollux, enfin au début, juste histoire d’entrer dans l’histoire, mais il persévéra lui aussi ( que ne feraient pas endurer ces soirées bouquins ???) et un beau matin, ô miracle la route entra en lui, et lui entra en la route et ce fut l’osmose, la révélation, ils ne se lachèrent plus jusqu’à épuisement des mots et des pages… Oups je m’emporte là, je suis là pour le résumé pardon. Reviens dans le sujet la méli-mélo. Mais il nous le conta si bien, LUI ! que point n’eut besoin de nous en lire de longues pages, juste ses mots à lui, Pollux en personne pour nous raconter le grand Kerouac. Non sans rire, parce que là je te charrie, mais tout de même ça m’aurait fait plaisir que tu nous en lises un petit petit minuscule extrait.
Le livre d’un périple à travers les Etats-Unis, d’un voyage initiatique, du cheminement de deux hommes que tout oppose et qui pourtant vont faire la route ensemble. Il paraîtrait que certains changent de vie après avoir lu Kerouac… Si vous n’avez plus de nouvelles de moi d’ici quelques semaines, cherchez dans les couvents, dans les bordels, dans les prisons, à Igarka ou à Bamako, je serai peut-être sur la route.
Merci Pollux pour ce, un seul bouquin.

Perso pour moi et ça n’engage que moi, je crois que comme toi pollux je vais devoir me forcer un peu mais je DOIS le mettre dans ma liste de « ne pas mourir sans avoir lu »…

Plume ayant jeté son dévolu et ses quatre petites pattes sur le flan à la poire préparé par sa maîtresse, de toutes façons c’était la part du méchant Pollux qui avait dit tant de mal des chats précédemment. Une petite vengeance semble-t-il…. Donc disais-je, plume… on compensa le poids de flan manquant par le poids des bouquins, et hop et de quatre !!!
Quatre bouquins qui donnent envie, qui transportent, qui excitent les papilles, qui font plaisir aux yeux, dont trois bouquins légers, non pas de par leur qualité littéraire mais plutôt parce qu’ils nous racontent des plaisirs de la vie, les voyages, la gourmandise, le partage… Je pense qu’ils reflètent l’esprit de celle qui les présenta, mais c’est mon avis perso et ça n’engage que moi.

Mangez-moi (Agnès Desarthe)
C’est comme si l’héroïne avait lu Kerouac. Clac du jour au lendemain, elle ferme le bouquin et elle ouvre son restau. Et comme c’est du genre je m’improvise grand chef, ça rame un peu au début. Puis, dans le quartier, un déclic se produit, et comme le dit Emilie, ça commence à défiler… Et ça nous donne envie à nous aussi de nous à attabler chez l’héroïne et de déguster.

Saveurs vagabondes (Frances Mayes)
Poursuivons alors dans cette trilogie épicurienne, pour accompagner une américaine amoureuse de la Toscane dans ses récits de voyage. Impossible de ne pas l’accompagner dans sa découverte de notre vieux continent et un peu plus loin même, et dans ses promenades qui fleurent bon les épices, le soleil, l’histoire, la vie savourée. http://www.blogger.com/img/blank.gif
Carnet de Voyages (Lizzy désolée illisible sur mon carnet, Napoli peut-être)
Un petit bonus pour le plaisir des yeux, des aquarelles, des petites notes griffonnés, un voyage en Sicile. Et encore l’envie de partir….

Perso pour moi et ça n’engage que moi, il faut que je cherche mon sac à dos et que je me carapate ailleurs, avant qu’on me foute dehors avec ma famille de toutes les couleurs.

Alors là, y'a du y'avoir un gros bug, merci de me rappeler les noces barbares de Yan Queffelec, que j'ai totalement zappé. Peut-être parce que je l'ai lu, et que je t'ai écouté si attentivement Emilie, ou peut-être la sangria qui m'a joué un tour...
Alors ce Queffelec là, c'est LE prix Goncourt 1985, l'histoire d'un enfant mal-aimé, d'une mère mal-aimante, le fruit de ses entrailles qui est surtout le fruit empoisonné d'un viol, celui qu'elle ne peut regarder et qu'elle ne peut pas voir. Loin de ses yeux, dans le grenier d'abord, puis dans un institut psychiatrique, il grandit. Grandir sans amour. Grandir sans tendresse. Mais vivre tout de même... jusqu'à l'amour un jour peut-être...
Un Goncourt, donc à priori, de la littérature, en tout cas pour ce livre là , oui de la littérature.
Perso et ça n'engage que moi : à lire mais à proscrire si l'on est en période de psychotage voire dépressive.

EPISODE TROISIEME

Place maintenant aux deux nouvelles arrivantes dans la dream team. En espérant qu’elles se sont senties bien avec nous et que nous les reverrons, c’est mon avis perso et j’espère le partager. En effet, elles furent discrètes, près du piano munies et je les en remercie d’un seul livre chacune. Et autant l’une que l’autre avaient en main deux jolies pépites.
Novecento : pianiste (Alessandro Baricco)
Sandrine avait choisi, car je suis certaine qu’elle a cherché avec soin ce qui allait nous parler, nous toucher, nous émouvoir. Et avec du Baricco, elle a tapé tout en haut, tout en haut des mots, tout en haut du fil des histoires subtiles et sensibles, tout en haut du bonheur de lire.
Novecento est né en mer, premier janvier 1900, et on le dépose sur un piano comme une écharpe oubliée. Jamais jusque tard dans l’âge adulte il ne pose le pied sur la terre ferme. Il compose novencente, sur son piano, qui fut son premier berceau. Il est musique. Il est notes. Il est aussi la mer qui l’a bercé toute sa vie.
Avec Alessandro Baricco, on aimerait en avoir encore et encore. On pourrait les lire et les relire jusqu’à les connaître par cœur, pour pouvoir se chanter la musique de ses textes.

Lisez-le et je pense que ce n’est pas que mon avis. Et lisez Soie aussi, ça c’est mon avis.

Les demeurées (Jeannne Benameur)
Anne, la deuxième nouvelle venue, détenait l’autre pépite. Tout petite aussi, un petit roman, pour une histoire qui j’en ai le sentiment peut-aller très au fond dans le cœur de chacun. Encore une histoire de douleurs d’enfants, de douleurs d’enfance, d’une relation fille –mère.
Cette femme, attardée mentale qui a donné la vie à une petite fille avec laquelle elle vit en autarcie, comme deux animaux dans leur tanière… Mais à l’extérieur, il y a le monde et ses lois, ses apprentissages obligatoires. L’enfant va à l’école. C’est la loi, l’instruction est obligatoire. Et c’est comme une mission pour l’enseignante d’établir le contact avec cette élève particulière, et de lui faire accepter de recevoir l’enseignement de la parole de la lecture. Une telle mission, qu’elle en devient folle. Folle de ne pouvoir, de ne savoir transmettre. Folle à finir enfermée. Et c’est l’enfant elle-même qui trouvera le chemin que la maîtresse n’a pas su voir. Et la sortira de sa folie. « Tel est sauvé qui croyait sauver ».

Joli coup pour les deux nouvelles, revenez quand vous voulez, c’est mon envie et j’espère la partager.


QUATRIEME EPISODE

Encore de nouveaux mais si j’ai bien compris, déjà connus de certains voire de presque tous. Stranger in the…nanananana…. non rien, plus connue sous d’autres pseudos, plus connue aussi pour sa réputation de… rotisseuse de cuisses de poulet. Finger food oblige. Mais n’est-ce pas ce petit gaulois d’Astérix qui avec son pote Obélix immortalisèrent la finger food avec leur sanglier grillé ? Revenons à notre amie Stranger, plus connue sous d’autres noms. Pas de Folio, pas de Gallimard, pas d’Editions de minuit pour Stranger, mais un vieux bouquin tout jauni, qui lui fut transmis par sa maman, autant dire son trésor, sa prunelle, elle le dit elle-même son héritage… Et déjà, là, moi, ça me colle le frisson partout dans mon corps, et ça me met toute shamallow. Et pour en rajouter une lichette, voilà t’y pas qu’elle offre comme ça devant tout le monde un exemplaire de Son livre, à Pollux sans voix pour une fois, in English in the text, le livre bien sûr. Ben y’a plus qu’à aller chercher les kleenex pour sécher les flaques et les larmes !
Et comment je vais prendre des notes moi maintenant avec mon petit cœur tout chamboulé ??? Hein. En plus j’ai forcé sur le mousseux, et suis moi-même dans les bulles, voire nébuleuse. Tant et si bien que je ne comprends plus rien à mes notes et qu’en plus Stanger commence par nous parler d’un américain qui en fait au bout de deux minutes change de passeport pour devenir australien, un saut de puce quoi !!! Surtout qu’entre temps on est passé par Londres et la Malaisie. Ch’uis perdue au secours !!!! Bon comme je sens qu’une Stanger fâchée ce n’est pas souhaitable, je vais aller voir mon ami gougueul et lui demander s’il ne me trouverait pas un petit résumé de la situation. Parce que ce serait pas cool de massacrer la présentation de Stranger surtout avec ce qu’elle nous a dit sur son attachement à ce livre.
Le testament ( Nevil Shute)
Lorsque Joan Paget -apprend qu'elle est seule héritière de la fortune de Douglas Macfadden, elle manifeste aussitôt son désir de faire creuser un puits dans un petit village de Malaisie A Strachan, l'homme de loi chargé de ses intérêts, qui s'étonne d'une telle résolution, elle raconte alors un des épisodes les plus douloureux de sa vie.
Condamnée par l'envahisseur japonais à de longues marches forcées à travers la jungle, Joan a trouvé refuge à Kuala Telang, avec un convoi de femmes et d'enfants. Protégée par les villageois, elle survivra jusqu'à la libération, marquée par des années de souffrance et le souvenir d'une exécution particulièrement cruelle, ordonnée par les Japonais. Un prisonnier australien, qui a volé quelques poules pour les offrir à Joan et à ses compagnes, est crucifié sur un arbre.
De retour au village, où elle dirige le forage du puits, Joan Paget apprend que l'Australien a survécu à ses blessures. Elle décide de le retrouver et part à sa recherche en Australie.
Stranger est allée un peu plus loin dans son récit, qu’elle me pardonne ce copié collé, je n’ai pû sauver de mon carnet qu’un « Installe une ville en Australie et EPOPEE ».

Mères-Filles : une relation à trois (Caroline Eliachef – Nathalie Heinich)
J’avais dû retrouver un peu de mon légendaire self-control, pour ce livre ci, car j’en ai souvenance… Mais je crois aussi que je connais un peu bien le sujet. Le regard d’une psychanalyste et celui d’une sociologue sur la relation mère-fille telle qu’elle est présentée dans la littérature, le cinéma, et la tradition orale. Plutôt pour nous les filles et les mères, sans vouloir vous froisser les garçons car les relations mère-fils c’est encore autre chose !!!!

Après une thérapie de groupe plus qu’animée, nous revînmes à nos bouquins puisque nous étions aussi là pour ça.
Rideau rouge ouvert, medames messieurs : « Thierry !!!! » :
Il avait été plutôt silencieux jusque là, tout occupé à laver les assiettes, couper le cake, et observer attentivement, un léger sourire au coin des lèvres. Et là tout à coup, la chenille devint papillon, le poussin cassa la coquille, le monstre qui sommeillait en lui se réveilla !!!! Et il occupa toute la place, toutes nos oreilles, capta tous nos regards et fit rester cois les plus bavards. De son chapeau qu’il n’avait pas, il sortit trois bouquins et hop merci encore et hop encore du boulot pour la méli-mélo.
Rien à raconter, rien à résumer, juste la mélodie des phrases, comme des enfants, ne sachant plus rien, écouter le maître qui conte, qui raconte, écouter la lecture. Je mets chacun de nous au défi de me dire qu’il ne fut pas surpris, muet, devant ce talent de donner une musicalité aux mots. J’ai vu des yeux briller. Tout à comprendre et rien à faire comprendre. Ecouter juste écouter.
Ca peut être ça aussi le bonheur d’une soirée bouquins, il faut que ça puisse être ça aussi.
Et comme des enfants après le spectacle nous avons tous applaudi.

Ah oui les références tout de même.
Le colonel des zouaves (Olivier Cadiot)
Derviche Le Robert (Bernard Heidsieck)
Le carrefour de la chaussée d’Antin (Bernard Heidsieck)


EPISODE DERNIER
Et oui déjà, ou enfin pour ceux qui ont abandonné le RESUME.
Faisons donc place à M.C. LFC sur son trône d’osier blanc, qu’il quitta il l’avoua c’était exceptionnel, pour couper la tarte à la tomate. MA-GIS-TRAL le coupage de tarte, non c’est vrai tu devrais le faire plus souvent….
Nous le connaissions LFCelinophile jusqu’au bout des neurones, nous le découvrîmes ce soir farceur puisqu’il nous avait annoncé du léger, nietzschophile. Et il osa, il osa carrément « l’antéchrist » ! Peu soucieux des âmes pressées les unes contre les autres autour de la table, il nous lut, un passage comme un coup de godasse dans le bien pensant, le bien croyant, la religion dans ce qu’elle a de plus dégoulinant. Euh non pardon, la je me lâche je ne résume pas … On n’a pas à être d’accord ou pas d’accord, chacun ses convictions, ses croyances et ses non croyances. Je crois que la Vierge Marie relookée de mes propres mains sous le regard effrayé de ma Sainte Mère me prédisant l’enfer, je crois que la vierge a frémi des oreilles en entendant LCF. Ben c’est pour ça que je l’ai peinte en noir, pour qu’elle frémisse un peu…
Et que dire de la suite, car après le blasphème, nous dûmes subir pauvres chastes oreilles que nous sommes, le récit de la débauche de madame prout-prout, dans un coin sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Et vas-y que je te balance du corps caverneux, et vas-y que j’ai pas mis de culotte pour me faire culbuter plus vite, et me faire prendre à la roi mage !!! Bien sûr avec la bénédiction de notre Sainte mère l’église et la confession qui suivra car une petite fessée coincée dans le confessionnal ça ne se refuse pas mon père…. J’en viens à me poser une question : « Pour les catho, l’hypocrisie, ça se classe dans les qualités ou les défauts ??? »
Non ça c’est mon avis et je ne dois pas le partager.
Ah oui encore une fois les références à noter avant d’aller faire deux je vous salue marie et trois notre père, et un petit acte de contrition ça fera pas de mal , non plus… Allez filez mauvaise troupe. Et merci j’ai adoré vous avoir avec moi chez moi. Je vous embrasse.

Oups bourde ultime, j'ai oublié après vous les avoir promis les références de deux bouquins de l'élégantissme LFC, et lui épargne la guillotine, pour cette fois, juste parce qu'il s'est inquiété par deux fois de l'état de santé de mon... de mes... enfin de ce qui resta posé sur trente centimètre carrés de bois fort dur pendant des heures. Pour cette sollicitude LFC tu es gracié, pour cette fois...
Donc j'ai noté pour Louis-Raoul :
L'antéchrist (Fredo, Fred, Freddy pour les intimes, Nietzsche),
Comment draguer la catholique sur le chemin de Saint Jacques (Etienne Liebig)
car je parierai bien que celui-là on va être pas mal à courir l'acheter...

J'avais oublié mes ref perso :
Matin Brun (Franck Pavloff)
La rose Blanche (Inge Scholl)
Eldorado (Laurent Gaudé)

Je ne m'auto commenterai pas car je n'ai pas pris de notes mais je vous conseille seulement de les lire pour ne jamais oublier que "Tous les hommes naissent libres et égaux en droit....."

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